Adrien Franchet .

après avoir travaillé au jardin des Plantes, puis à l'herbier du muséum de Paris, où il se consacre à la flore de Chine, et du Japon . Il devient officiellement attaché en tant que répétiteur, au service de botanique en 1886
Grâce à l'insistance du professeur Édouard Bureau  , naturaliste au muséum national d'histoire naturelle dans le laboratoire d’Adolphe Brongniart,
 Franchet et Bureau collaborent et ils étudient notamment ensemble la flore du Tibet. , ils publient ensemble "Plantes nouvelles du Tibet et de la Chine occidentale", en 1891 sur les plantes recueillis pendant le voyage de M. Bonvalot et du prince Henri d'Orléans en 1890

 Pour ses recherches sur les flores asiatiques, il travaille sur les collections rassemblées par des missionnaires français en asie , comme  Armand David , qui a déjà déposé un herbier considérable concernant la flore du Tibet et de Mongolie;  Delavay, de la société des missions étrangères de Paris qui est mis en relation avec Adrien Franchet grâce à son confrère le Père Armand David; le père Jean-andré Soulié, au Tibet;  Farges  qui explore le Sichuan ;  Bodinier , qui envoie des spécimens de la région de Hong Kong ;  Faurie, missionnaire au Japon, et d’autres. Il étudie aussi avec Édouard Bureau l'herbier de l'expédition de 1890 d'Asie centrale, jusqu'au Tibet et en Chine, de Gabriel Bonvalot et du prince Henri d'Orléans, dont il découvre une quantité de nouvelles espèces (Astragalus polycladus, Meconopsis chelidonifolia, Meconopsis henrici, Parrya ciliaris, Rubus setchuenensis, plusieurs spirées, etc.) Il est en relation  avec les grands jardins botaniques d'Europe, surtout avec les professeurs Maximowicz de Saint-Pétersbourg : Maximowicz consacre sa vie à l’étude de la végétation des régions qu’il visite et décrit de nombreuses nouvelles espèces. Il s’intéresse également à la flore du Tibet et observe qu’elle est principalement composée de plantes venant de Mongolie et de l’Himalaya.  en relation constante avec Adrien Franchet du Muséum d'histoire naturelle de Paris à propos de l'étude de la flore asiatique. Il se consacre particulièrement à la flore japonaise, suivant en cela les traces de Thunberg (1743-1828) et de Siebold (1796-1866).  et Hemsley du Kew Gardens. gardien aux Jardins botaniques royaux de Kew en 1860, assistant à l’herbier des Jardins de 1865 à 1867 puis de 1883 à 1908.

Adrien Franchet , s'intéresse particulièrement à la flore des montagnes de Chine occidentale ce qui lui permet de comprendre la genèse des plantes alpines européennes et en conséquence remet en cause certains groupements génétiques, mais il ne put mener à terme une classification plus systématique de cet immense foyer génétique végétal

durant sa carrière, il identifia vingt-huit genres nouveaux et étudia plus de deux mille espèces.
c'est lui qui etudia , le plus grand nombre de rhododendron ,sans que jamais aucun ne porte le nom de Franchet  ou franchetii , mais le 27 juin  2011 Marc Colombel , fondateur de la Société Bretonne du Rhododendron et Président de la Société Bretonne du Rhododendron ,fit enregister par la Royal Horticultural Society  Le Rhododendron 'adrien franchet ' un hybride très coloré 

 vers 1900, le botaniste du muséum national d'histoire naturelle , Adrien Franchet incite Hector Léveillé, botaniste et prélat français à entreprendre l’étude des spécimens légués à l’Académie internationale de géographie botanique par des missionnaires se trouvant en Extrême-Orient en compagnie du professeur et également religieux, Eugène Vaniot, il va décrire près de 2 000 espèces nouvelles originaires de Chine ou de Corée

il publiera avec Ludovic Savatier :Plantes nouvelles du Tibet et de la Chine occidentale, ("Enumeratio plantarum in Japonia ") ce travail a été rédigé sur la demande des botanistes japonais
 pour  leur faciliter  la recherche et la reconnaissance des plantes de leur pays

Des plantes ont été nommées pour honorer Adrien Franchet sous les noms de
franchetii ; franchetiana  ; Franchetia  ; Franchetella